Cette année, le roi de Carnaval pourra-t-il rentrer aussi tôt dans la ville ?
Carronha veille, c’est SA soirée et elle compte bien en profiter pour garder la place d’honneur...
Programme
- 19h00 : Danses et chants - Accueil du public place de la Déportation
- 19h30 : Départ de la déambulation
- 19h45 : Sèga (théâtre de rue) : barricade des notables qui veulent empêcher Sent Pançard de rentrer dans la ville au monuments aux Morts, boulevard des Pyrénées.
- Déambulation dansée « Las güeitadoras » vers le Hédas
- 20h25 : Ouverture du chapiteau au public
- 20h30 : Spectacle de danse
- 21h25 : Concerts
- 01h45 : Fermeture du chapiteau
🍺 🌭 🍷 Restauration et débit de boisson sur place
👏 Sèga réalisé par les comédiens amateurs de Carnaval Pantalonada avec l'aide de la Cie Jour de Fête.
Artistes
A TOT VEDENT
Grandir à plusieurs, bâtir son identité propre… le projet « A Tot Vedent », qui réunit depuis 3 ans professeurs et élèves des conservatoires et écoles de musique des Landes, de la Bigorre et du Béarn, propose de se questionner : comment une langue, une culture, s’invente une histoire, un imaginaire, une actualité pour exister ? Car c’est bien là que tout se joue, à la vue de tous (« A tot vedent »), pour avancer.
ALIDÉ SANS
Vibrant au cœur d’une vallée isolée, celle du Val d'Aran dans les Pyrénées, Alidé Sans incarne une synergie naturelle entre deux langages: la musique et la langue occitane-aranaise. Dès son enfance, l’artiste s’immerge dans l’univers musical, mais c’est avec le projet "Esperança", dénonçant la violence de genre, que sa carrière prend véritablement son envol. Après un premier album, "Eth paradís ei en tu" (Nuba Records, 2015), elle revient avec un deuxième opus, "Henerècla" (Hètaman, 2018), une captivante fusion de rythmes éclectiques et d'influences de musiques du monde. Toujours en quête de nouveaux horizons, elle explore par la suite le rock et le hip-hop, tout en réinventant les traditions et en tissant des collaborations avec des artistes d’origines diverses. Ce parcours riche et coloré atteint son apogée avec son dernier album, "Arraïtz" (Dmusical, 2024), une fête à travers le temps et l’espace aux accents électrofolk, produit aux côtés de Iago Pico (producteur de Tanxugueiras entre autres), qui a récolté des louanges et s’est taillé une place de choix sur la scène des festivals, remportant le prix ARC de la meilleure tournée de musique folk.
Figure incontournable de la scène occitane, catalane et espagnole, Alidé Sans a transporté sa musique jusqu’en France, en Italie, en Allemagne, en Belgique, au Luxembourg, au Portugal et aux États-Unis (Washington et New York).
Alidé Sans se révèle être une voix puissante des Pyrénées, qui se distingue avec fougue et authenticité dans le panorama musical.
ARRAÏTZ ("racine" en occitan-aranais) est une fête à travers le temps et l’espace qui relie la tradition avec l’actualité.
Ce sont les ancêtres réincarnés dans la teuf de leurs rêves, entre synthétiseurs, subwoofers et distorsions; c’est le village réuni pour célébrer la joie de vivre ensemble; c’est la voix de la montagne et de la femme libérée qui brise le silence; et c’est un moment unique de partage dans un spectacle qui se construit main dans la main avec le public.
Sa recette : une poignée de chansons entraînantes, sur un coulis de ruralité parsemé d’une pincée d’émancipation personnelle.
Ainsi, dans son répertoire, nous trouverons des chansons à danser (rondèus, bourrées, valses, et autres), portées par des textures "crunchy", des basses pénétrantes, et des rythmes percutants aux accents électro. Le tout transporté par une voix rayonnante avec une âme survoltée.
FIASCO
Fiasco, c’est une voix, une guitare, des claviers, des machines et une batterie.
C’est aussi une femme, qui l’ouvre, et quatre hommes, qui la ferment. À part ça, Fiasco joue une musique qui avance et ne recule devant rien. Chez Fiasco, il n’y a pas de bassiste mais on entend des basses. On peut aussi trouver un « ad lib » au début d’un morceau. Une fois qu’on est monté à bord, on ne s’arrête plus. Chez Fiasco, on va vite, même quand on y va lentement. La musique de Fiasco pourrait être la BO d’un road movie en rase campagne qui commence dans la boue et l’alcool et finit dans l’alcool et la boue, mais c’est peut-être l’inverse. Chez Fiasco, pas de fioritures, pas de démonstration de force, pas de roulements de mécanique. On est efficace. Fiasco, c’est un mélange de sons acérés, de rythmiques qui insistent jusqu’à la transe, de motifs mélodiques entêtants et de bordel ambiant. C’est répétitif, hypnotique et jouissif. Fiasco, c’est un chant qui n’en est pas toujours un. C’est comme un cri, mais ce n’est pas vraiment un cri. On ne dira pas non plus que c’est une déclamation. Fiasco n’a rien à déclamer. Fiasco, c’est des textes bruts et parfois de brute. On entend des phrases comme : « Armons-nous de poésie, de sexe et de vin », « Je suis en haut mais je vous parle d’en bas » ou encore « Il faut vivre tout de suite et jusqu’au bout ». Avec un programme comme ça, Fiasco devrait entrer en politique ou faire la guerre. Avec ce quintet-là, il ne faut pas prendre les choses au sérieux, même si l’on n’est pas là pour rigoler. Ce qui est sûr, c’est que Fiasco sort de la routine. Oui, mais encore ? On pourrait dire que Fiasco, c’est la rencontre de Silver Apples et Lydia Lunch ou de Steve Reich et Psychic TV. Ou n’importe quoi d’autre, puisque de toute façon ce n’est pas ça. À ce compte-là, on pourrait penser que Fiasco en est un. Mais il ne faut pas croire tout ce qu’on raconte.
DORDOGNE
Gravitant d’abord dans le milieu des musiques traditionnelles du Centre-France, Antoine, Colin et Julien se retrouvent autour d’un petit bug musical, ces deux banjos et ce violoncelle provoquent des jolies failles qui fouinent dans le math-rock, le trad’ déviant, les riffs qui déboîtent la tête, le tout dans un bel esprit d’amplis à lampes et de pieds qui shootent des pédales de fuzz. Tenté par la transe, rattrapé par la techno, Dordogne se bat entre acoustique et électrique pour réveiller un son dancefloor radical, machinal et sauvage.