Durant la pause forcée du Carnaval, les ours ont déferlé, de leurs amours sont nés de petits Jan de l’Ors, robustes et prêts à en découdre.
L’inversion dans tous ses états. Les rosettes esseulées errent sous le chapiteau, “ours mon bien aimé où te caches-tu ?”.Séparées de leurs amours d’un soir, elles dépriment seules et tristes. Les orsatèrs, une écume de rage aux bords des lèvres attendent, les chaînes luisantes, le moment propice pour tout faire rentrer dans l’ordre. Que vont dire nos amis pyrénéens, venus nous raconter leurs mythologies autour de l’ours ? Nos ours pourront-ils retrouver leurs rosettes ? Pourront-ils au milieu des Hommes trouver leur place dans une société où la brutalité n’est pas toujours portée par le vrai roi des Pyrénées …
PROGRAMME DE LA JOURNÉE
14h00 : Le carnaval expliqué par les carnavaliers - table-ronde avec des acteurs des différentes fêtes de l’ours pyrénéennes
15h30 : Conférence avec Thierry Truffaut, anthropologue spécialiste des carnavals pyrénéens - « Place et permanence de l’ours dans la culture pyrénéenne »
18h30 - Apéro autour des carnavals pyrénéens
20h30 - Concerts / Bamboche / DJ set/ - Entre-sorts et surprises théâtrales avec les comédiens de carnaval et Jour de fête Cie!
Brama (rock psyché)
En s’engageant tête baissée dans les contre-allées du Massif Central, Brama a choisi l’exigence impitoyable du trio pour exprimer pleinement la transe d’un rock psychédélique farouche et authentique, celui qui rince la tête et fait décoller très loin, une claque vertigineuse qui remet immédiatement les idées en place.
Guitare et batterie en état d’hypnose, vielle à roue transfigurée passée à la pédale, bourdon taraudeur et chants en occitan lumineux, Brama fait valser les clichés, en allant puiser au plus profond de la tradition populaire de quoi modeler le plus contemporain des discours.
De La Crau (post-folk-punk marseillais)
De la Crau est un groupe marseillais aux influences Rock, Folk, Punk, mâtiné de poésie moderne. Un univers sobre, à la puissance contenue, des mélodies traversées de poésies aux mille visages. Sam Karpienia chante un provençal rugueux et hors-sol distordu par des riffs en boucle de guitares électriques. Thomas Lippens martèle la transe à coups de percussions et de bois ferraillés. Manu Reymond à la contrebasse fait grincer et mordre son archet dans des séquences rythmiques syncopées amenant à l’extase.
Reco Reco (tropical bass)
Une combinaison infaillible et redoutable en live, pour faire bouger les corps, comme s’il s’agissait d’un rituel vaudou urbain dans une free-party pré-colombienne... Live band Tropical Bass, Reco Reco propose une musique à la fois futuriste et ances trale où se rencontrent les rythmes traditionnels sud-américains et les infrabasses les plus profondes venant des dancefloors Européens. Leurs productions résonnent comme une union fraternelle entre percussions traditionnelles sud américaines, gui tare, trombone, accordéon et machines électroniques. Les cinq membres de Reco Reco nourrissent leur son de kuduro, de merengue, de 3ball mexicain, de cumbia ou encore de forro et baião du Brésil.
DJ sets
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